Rien ne doit perturber le chef-d’œuvre de constance spartiate qu’est la vie de Chloé. Surtout pas son passé, surtout pas Victor, ce vieillard répugnant, ce grand-père ressuscité, qui débarque du néant en prétendant l’entraîner malgré elle dans sa vendetta absurde. Car les dernières miettes d’existence du vieux mafieux ne tiennent plus qu’à ce fil ténu : se venger de ceux qui ont assassiné son fils et sa famille, avec l’aide de la seule survivante.
Comment l’octogénaire rabougri a pu imaginer que son obsessionnelle petite-fille accepterait de le suivre dans cette expédition sanglante ? Qu’y a-t-il vraiment au fond des yeux verts aussi fascinants que glaçants de Chloé ? Victor est-il aussi gâteux qu’il en a l’air ?
Vendetta, c’est une errance punitive qui se balance entre comédie et tragédie, un chemin tortueux qui serpente entre la vie et la mort, parcouru par deux êtres qu’apparemment tout sépare, hormis leurs 25 % d’ADN partagés.
La famille c’est à la vie, à la mort…