Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui. Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du " pays dans la mer ". Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui. Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière. " Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest. C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [...] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. " YQ