En France, on compte près de quarante mille disparitions chaque année dont dix mille restent inexpliquées. Qui sont ces gens qui s’évaporent sans laisser de trace, écrasés par le poids de la société ou par celui de leur situation personnelle. Quel est l’élément déclencheur de leur fuite ? Que deviennent-ils ? Où se réfugient-ils ? Ce roman s’attache à suivre le parcours de l’un d’entre eux, Maxime Monde, qui s’efface progressivement de la société pour rejoindre, quelque part dans le sud de la France, une communauté cachée composée de femmes et d’hommes portant tous un secret inavouable. Il y parvient au moment où l’équilibre du groupe se trouve brutalement rompu par la découverte du corps inanimé d’une jeune femme fragile et romantique appréciée de tous. A-t-elle été agressée ? Pourquoi ? Et surtout par qui ? Dans cette atmosphère pesante, Maxime va tout mettre en œuvre pour débusquer les impostures, les mensonges et les trahisons des uns et des autres. Les abolis se lit à la fois comme un thriller avec ses développements, ses impasses et sa résolution mais aussi comme la quête existentielle de personnages animés de mobiles extraordinaires. Cette plongée dans une communauté de gens atypiques, idéalistes, inquiétants accrochés viscéralement à leur secret se révèle être une excursion inédite dans les sentiers de l’âme humaine.