Premier roman limpide et frappant de sincérité, Père éperdu suit le voyage intérieur accidenté d’un père vers son fils et dresse le portait touchant d’un homme face à ce qu’il est censé être : acteur de sa vie, maître de ses émotions. Au gré d’une journée de retrouvailles et de souvenirs, où la quête d’une paire de gants prend des airs d’odyssée, Daniel Gustafsson sonde les incertitudes et les émois d’une paternité à réinventer. Traducteur suédois de Péter Nádas et Laszló Krasznahorkai, il prouve ici qu’il est déjà passé maître dans l’art de saisir les frémissements de l’âme.