Si Friederike Andermann n’avait pas cru en son travail, elle n’aurait pas gravi un à un les échelons de la carrière diplomatique ni supporté l’ennui de la bureaucratie ministérielle, l’angoisse de la zone verte à Bagdad et le désarroi de se voir démise de ses fonctions d’ambassadrice d’Allemagne en Uruguay après le meurtre d’une ressortissante, fille d’une baronne de la presse. Devenue consule à Istanbul, Fred s’efforce d’obtenir la libération de Meral, intellectuelle dissidente à la santé qui décline, et d’aider son fils, interdit de sortie du territoire pour avoir participé à une manifestation pro-kurde à Berlin. Quand elle découvre que les autorités turques tiennent cette information de la police fédérale allemande elle-même, et que son ami journaliste se retrouve à son tour dans le collimateur du régime, Fred décide de prendre les choses en main.