Des histoires qui racontent le blues des amours déçues ou ignorées. Et des hommes qui souffrent « l’ennui, le désespoir, le mépris, et l’infinie désillusion » que leur inspire la vie… Mais c’est parce que l’amour qui les hante se refuse à eux que les personnages de Djian se cuirassent d’indifférence ou de certitudes. Au fond d’eux-mêmes, ils sont comme les crocodiles, » des animaux sensibles sous leur peau dure « . L’univers de Djian, fait de rudesse, de violence et de tendresse enfouie, se retrouve tout entier dans ces cinq drames de l’ordinaire. Cinq portraits sur un thème unique :l’inadaptation des êtres face au quotidien.