Éric Wein se fait psychanalyser par un médecin qu’il surnomme le Grand Vizir. Ils se rencontrent tous les jours. Le dialogue des deux hommes fait songer à un numéro de cirque. Dès la parution du Pitre, en 1973, la critique a reconnu dans le personnage du Grand Vizir un portrait du docteur Jacques Lacan.
Éric raconte tout ce qui lui passe par la tête. Il voyage souvent. On le retrouve à Venise, à Palerme, à Genève. Il est obsédé par les femmes et par la musique. Il écoute surtout un opéra de Richard Strauss : Salomé. Toutes les femmes, pour lui, ressemblent à Salomé. Son psychanalyste tentera de le guérir en lui présentant Charlotte, une jeune Américaine avec laquelle il vivra une histoire d’amour peu banale.