Ce recueil de poèmes en vers libres s’inscrit sous le signe de l’envolée, du mouvement, du changement dans l’espace et dans le temps. À l’image des oiseaux, le poète ne cesse de bouger, de chercher ailleurs une terre plus propice à ses désirs et à ses rêves ; à l’image du caméléon, il aime à se couler dans les paysages d’ici et d’ailleurs, à s’identifier aux êtres qu’il rencontre, afin de comprendre ‘ l’Autre ‘, de vibrer avec lui, et de vivre mieux. Tout en rêvant la tête en bas aux antipodes, il arpente le Paris du nord-est et les allées de la mémoire dans les cimetières parisiens, s’attarde aux vitrines et dans les musées, bref, se perd pour mieux trouver, par la grâce du verbe, la route infinie des Hespérides.