Rome, août 1958. En marge du tournage d’une espagnolade oubliable, Ava Gardner invente la dolce vita avant que Federico Fellini n’en fasse un des premiers grands films de la modernité. Par une nuit très arrosée, elle entraîne son chef opérateur, Peppino Rotunno, dans une séance photos inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. A peu près un siècle plus tôt, Courbet, lui, invente autre chose…
Sur la fabrique des images et des souvenirs, de la mémoire et des icônes, des symboles et des secrets, leurs promesses et leurs trahisons, Thierry Froger orchestre un roman-tourbillon, enquête et rêverie, entreprise de dilapidation d’un héritage au sens propre comme figuré. Un geste romanesque enchanteur, d’une élégance et d’une richesse rares.