L’autrice nous fait entrer dans sa coquille qui, comme un kaléidoscope, se révèle sous ses mille et une facettes. Exploration des sens et des émotions sous forme d’un journal poétique, Coquille. nous mène à toucher délicatement le voile ténu qui se forme sur l’existence pour qui connaît ce bonheur douloureux du trouble de la personnalité limite ou borderline et de l’hypersensibilité en résultant. Un triptyque marquant 365 jours d’une évolution, plongée vers l’intérieur, renversée vers l’extérieur.
Émotions à foison, souvent intenses, quelquefois socialement inadaptées, forment le quotidien d’Odeline Flore Cerisier. Écrire canalise ce flux, écrire introduit de la distance là où régnait un maelström de sensations.