Un personnage réel assassiné dans un roman. Une maîtresse sans nom qui disparaît sans laisser d’adresse. Une liaison piquante et secrète. Un meurtre privé de mobile et d’alibi. Un inspecteur incrédule, grand lecteur du romancier incriminé. Un dénouement saisissant.
Tanizaki se met en scène avec beaucoup d’humour dans cet écrivain diabolique et paresseux, qui se trouve pris au piège de sa propre imposture. Et nous lecteurs retrouvons avec bonheur tous les secrets de fabrication des grandes uvres de Tanizaki, des situations équivoques et perverses où la fiction rattrape le réel, avec ici une touche de comédie dans un roman noir qui est aussi une célébration rocambolesque des illusions de la littérature.