Il y a foule dans les salons du musée de la Marine. Sous les applaudissements de tout le gotha politico-économique, la compagnie minière Carmin célèbre le lancement de Kisanga : un partenariat historique avec le groupe chinois Shanxi pour coexploiter un fantastique gisement de cuivre tapi au cœur de la savane congolaise.
Les ministres se félicitent du joli coup de com’ avant les élections ; les golden boys de la City débouchent le champagne. Mais au même moment, Carmin rend un dernier hommage à l’un de ses cadres décédé dans des circonstances suspectes tandis que les services français font appel à leur meilleur barbouze pour retrouver un dossier brûlant disparu à l’est du Congo. La mécanique bien huilée s’enraye et débute une course contre la montre entre une escouade de mercenaires armés jusqu’aux dents, l’ingénieur de choc chargé de piloter Kisanga et un journaliste opiniâtre qui sait mieux que personne que sous les discours du pouvoir se cache parfois une réalité sordide.
Cette histoire de manipulation, où la vérité se dérobe jusqu’à la dernière page, se déploie sur fond de mutations économiques en Afrique et de collusion des pouvoirs autour du trésor empoisonné que constituent les richesses de son sous-sol.