Paul Verlaine disait « retiens ce point, on est le diable, on ne le devient point ».
Mahé Casagrande, surnommé le Baron, règne sur les bas-fonds de la ville du haut de son établissement.
Tel un roi, dans son club prisé par le gratin des affaires, il a tout du sociopathe.
Il ne connaît ni l’empathie ni la compassion et ne s’embarrasse jamais de sentiment.
Il tue sans sourciller, prend sans demander.
Ce génie du crime n’a pas l’once d’une émotion, mais seulement des obsessions.
Une en particulier : celle de se venger.
Jusqu’au jour où Gypsy, cette jeune clandestine persécutée par la vie, et qui se bat pour ramener sa sœur à ses côtés, signe un contrat avec lui.
Si Mahé incarne le Diable, Gypsy est tout son opposé.
L’un et l’autre apprendront à leurs dépens que lorsque les rôles s’inversent, tout peut s’envoler en fumée.
Parce que même les anges n’échappent pas éternellement aux ténèbres. Et les rois peuvent finir par s’agenouiller.